LA PAUSE FEMININE, Livres et CD

7 idées lecture : mes derniers livres lus préférés #3

Ce mois-ci j’ai dévoré de nombreux livres. Vive les vacances et le farniente en bord de plage ou de piscine, dans le jardin dans un transat, ou dans une chaise longue. J’ai renoué avec le plaisir des livres plus longs autant que des BD. Je me suis surprise à vouloir découvrir les autres écrits d’un même auteur que j’avais aimé et à les enchaîner.

IMG_0173

Pour la rentrée je veux garder le rythme et j’ai désormais des envies de découvertes de styles différents de mes habitudes. Je sens que je vais sortir de ma zone de confort 😉

Mais pour l’heure, voici mes dernières lectures préférées :

Les jours sucrés de Loic clément et Anne Montel (Dargaud)
L’histoire :
« À 25 ans, Églantine apprend le décès de son père et part pour Klervi, le village breton de son enfance. Elle y retrouve sa vie d’avant, ses souvenirs et la pâtisserie paternelle (qui est désormais la sienne), mais aussi Gaël, son amoureux de l’époque, sa tante Marronde et tous les chats du village. Surtout, elle découvre le journal intime de son père. Il y a mis tous ses secrets de vie et de cuisine. Un véritable guide pour Églantine. Et si c’était l’occasion d’un nouveau départ ? Une comédie romantique légère et subtile. »

Une BD qui se lit comme un roman, ou un roman avec des images de BD.

On ne sait plus très bien, mais on est touché en plein coeur par l’histoire, et on en prend plein les yeux avec les dessins poétiques qui nous plongent dans un univers qui sent bon le pain frais et les chocolatines (oui, bordelaise ;-)).

Un parfum d’enfance, de quête identitaire, de chats taquins, et de petites bulles de douceur.

On sent bien que j’ai adoré ?

A prêter à votre pré-ado dès 9 ans.

Le scaphandre et le papillon de Jean-Dominique Baudy

L’histoire :

« Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un coma profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce qu’on appelle le  » locked-in syndrom  » – littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même-, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un œil bouge. Cet œil – le gauche-, c’est son lien avec le monde, les autres, avec la vie. Avec son œil, il cligne une fois pour dire  » oui « , deux fois pour dire  » non « . Avec son œil, il arrête l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières… Avec son œil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger.
Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, Jean-Dominique Bauby nous envoie ces cartes postales d’un monde que nous ne pouvons qu’imaginer. Un monde où il ne reste rien qu’un esprit à l’œuvre. Esprit sarcastique et désenchanté qui nous sert le cœur par son intensité.
Un livre hors norme dont l’existence tient du miracle. »

J’avais entendu parler de ce syndrome et certainement de cette histoire, à l’époque où elle était sortie. Quand je suis tombée dessus, j’ai voulu découvrir ce livre hors du commun. Singulier, vraiment à part, il permet de se retrouver dans la tête de celui qui a vécu l’invivable. Des chapitres comme des successions de confessions, de descriptions, de sensations … On ne ressort pas indemne de ce voyage immobile. Surprenant, bouleversant.

 

Demain j’arrête de Gilles Legardinier
L’histoire :
« Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu’elle n’a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier… Mais tout cela n’est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu’elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu’à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ? »

C’est une amie qui me l’a offert parce que le style lui faisait penser au mien. Tellement que j’avais l’impression que je l’avais écrit ce bouquin. Tellement que ce que je suis en train d’écrire dans mon coin ressemble beaucoup à cet univers. Perturbant mais à la fois jouissif car je me retrouve totalement dans cette histoire, dans ce milieu, dans cet humour.

J’ai été conquise et c’est un gros coup de coeur ! C’est rare qu’un homme écrive aussi bien un personnage féminin, torturé dans ses questions existencielles de femme fleur bleue.

« Et soudain tout change » de Gilles Legardinier

L’histoire :

« Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune fille découvre ce qui fait la vie.
À quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu’avant l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie… Du meilleur au pire, avec l’énergie délirante et l’intensité de leur âge, entre espoirs démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur »

Ce livre m’a bouleversé. Le style est un peu banal, mais plein de véracité puisqu’on imagine très bien qu’il aurait pu être écrit par une lycéenne. On s’y retrouve sous certains aspects, on se surprend à se rappeler nos années lycées et tout ce qu’on attendait de la vie à cette époque.

Puis le tournant dramatique m’a saisi. Ma gorge s’est nouée. Gilles Legardinier avait réussi son coup même si j’avais trouvé l’écriture un peu simpliste.

Un livre surprenant.

 

« C’est pas moi, c’est toi » de Mhairi McFarlane
L’histoire :
« Quand Delia découvre que l’homme qu elle a demandé en mariage la trompe avec une autre, elle se dit que c’est sa faute. Si rien n’est plus comme avant, c’est aussi sa faute. Mais dans ce cas, pourquoi son ex remue-t-il ciel et terre pour la récupérer ? N’aurait-il pas lui aussi sa part de tort dans cette sombre histoire ? De Newcastle à Londres, entre les boulots louches, les patrons excentriques et les journalistes si séduisants que c en est indécent, une nouvelle version de Delia voit le jour. L’amour est mort, vive l amour ! »
J’avais envie d’un pavé : pour tenir tout l’été, pour m’embarquer dans une histoire longue mais passionnante … puis je me suis vite rendue compte que la taille n’avait pas d’importance 😉 J’ai littéralement dévoré ce bouquin du début à la fin : j’ai adoré !

A l’heure où j’écris, c’est mon livre de l’été ! Le personnage principal est attachant, pleins de faiblesse et qui les assume pleinement ! Une femme avec ses défauts et qui n’essaient pas de les cacher. La façon dont elle parle de la rupture n’est jamais tout blanc tout noir : elle passe par toutes ces vraies phases où on n’arrive pas à tirer un trait définitif, où on veut croire en l’amour, en la personne qu’on aime, qu’on a aimé .. où on se dit qu’on n’as pas pu se tromper à ce point sur quelqu’un. A côté de cette introspection toujours très juste, son patron loufoque, ses ex-collègues et sa meilleure amie, apportent beaucoup d’humour et de fraîcheur !

Et cette enquête qui nous tient en haleine tout au long du livre : qui est le fameux naan ?

Vraiment, je vous conseille ce livre ! J’avais déjà beaucoup aimé  »  » du même auteur, mais là cela me donne très envie de découvrir ces autres romans.

Je pense que je viens de trouver mon nouvel auteur préféré !

« Comme si c’était toi » de Mhairi McFarlane

L’histoire :
« Au lycée, Anna était grosse, laide et terriblement mal dans sa peau. À trente ans, l’époque où elle était le souffre-douleur de son bahut, et de James en particulier, lui semble déjà loin : elle est belle, elle a un boulot de rêve, et la vie lui sourit. Mais le destin nous réserve parfois d’étranges surprises, et l’homme qui lui a infligé la pire humiliation de sa vie refait surface. Contre toute attente, James est devenu prévenant, drôle, spirituel… et il n’est pas insensible au charme de la ravissante jeune femme avec laquelle il organise une exposition. Il n’a pas reconnu en elle celle dont tout le monde se moquait dix ans plus tôt. Profondément troublée par ces retrouvailles inattendues, Anna est prête à tout pour ne pas retomber amoureuse de son amour de jeunesse… »

Qu’est ce que je vous disais juste avant ? Eh bien oui, c’est devenu mon auteur chouchou.

Tout aussi réussi que le précédent, ce bouquin nous embarque dans les affres des blessures d’adolescence qui nous construisent en tant qu’adulte.

La romance est bien sûr au détour du chemin mais c’est surtout la quête de soi et l’acceptation que le passé appartient au passé qui jalonnent ce livre.

J’ai préféré « c’est pas moi, c’est toi » personnellement, mais je ne regrette absolument pas d’avoir également lu celui-ci.

 

« A garonne » de Philippe Delerm

L’histoire :
« En nous ouvrant les portes de la Mascagne, sa maison de famille, l’auteur de La Première Gorgée de bière se retourne pour la première fois sur son enfance et sur son adolescence. Philippe Delerm prend la plume pour évoquer les liens privilégiés qui l’attachent à une maison. Une maison dans le Tarn-et-Garonne où il a passé toutes ses vacances depuis sa naissance, il y a cinquante-cinq ans. La maison de ses racines, celle de ses grands-parents puis de ses parents, avant d’être celle où se réunissent aujourd’hui chaque été toutes générations confondues la famille Delerm au complet.  » Cette maison est à la fois un lieu et une idée. Elle fait partie de moi et je fais partie d’elle. Voilà. Ce livre est un peu tout cela.  »
Curieusement, le  » buveur de petits instants découpés dans le présent « , celui pour lequel le bonheur rime avec la mémoire, ne s’était jamais autorisé à raconter ses souvenirs d’enfance. Il retrouve ici l’accent rocailleux de la région pour nous faire le portrait tendre et doucement nostalgique de ces lieux et personnages qui l’ont vu grandir. »

J’ai renoué avec une valeur sûre que je prends toujours plaisir à lire : Philippe Delerm. Depuis « La première gorgée de bière », je suis tombée amoureuse de sa façon si poétique et réaliste de décrire les petits plaisirs de la vie et ces moments ancrés dans la mémoire collective. On se retrouve toujours au détour d’un de ses nouvelles, tant il utilise toujours le mot juste et l’expression salutaire. J’avais été un poil déçue par son dernier opus  » mojito ». Dans ma médiathèque, je suis tombée sur ce titre que je ne connaissais pas et c’est une redécouverte avec un format sensiblement différent puisqu’ici les nouvelles qui composent cet ouvrage se suivent et forment un tout sur ses souvenirs d’enfance dans la maison familiale des grands parents. On s’y retrouve lorsque l’on a connu les vacances à la campagne.

Et vous, vous avez lu quoi cet été ? Vous connaissiez ceux-là ?

Il est encore temps de découvrir tous ces livres ! 😉

Cliquez sur les photos pour acheter les livres sur Amazon.

40 réflexions au sujet de “7 idées lecture : mes derniers livres lus préférés #3”

  1. Legardinier j’en suis fan … carrément il te ressemble ce bouquin 😉
    et Anne Montel m’a dédicacé mille milliards de trucs et le temps des mitaines 1 pour Lola… les dessins sont carrément poétique … tu me le prêteras stp ?

    J’aime

  2. Dominique Buady je l’ai lu il y a bien longtemps, Legardinier je suis hyper fan je pense les avoir tous chroniqués ( je te conseille ça peut pas rater) ! tu m’as donné envie de découvrir la bd Les jours sucrés et Mairi Mc Farlane

    J’aime

Commentaires

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.